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Qu'est-ce que le tourisme durable ?
Tourisme durable
Le concept de tourisme durable
Le secteur touristique représente environ 10% du PIB mondial [OMT], mais aussi 8% des émissions de CO2 dans le monde [Étude Nature Climate Change]. Le tourisme est dépendant des ressources naturelles disponibles, ce qui le rend fragile face aux changements climatiques. Une problématique à l’origine de modèles de tourisme plus respectueux, à l’exemple du concept de tourisme durable. Une manière d'intégrer un souci écologique dans le développement d'activités touristiques.
Le concept de tourisme durable est large et peut être confus pour beaucoup de voyageurs. Souvent associé à la dimension écologique, ce concept englobe également des préoccupations sociales et économiques.
Si le tourisme peut avoir des impacts néfastes sur l'environnement comme l'augmentation des émissions de carbone liées à l'industrie aérienne ou encore la surexploitation de sites naturels, aujourd'hui en danger, il reste une activité sur laquelle compter pour le développement économique des territoires. C'est pourquoi le tourisme durable cherche à préserver l'environnement, réduire l'empreinte carbone des voyages et à lutter contre le surtourisme.
Une définition inspirée du développement durable
Le concept de développement durable théorisé en 1987 dans le rapport de Brundtland transparaît dans la définition du tourisme durable et sa formulation : « un tourisme qui tient pleinement compte de ses impacts économiques, sociaux et environnementaux actuels et futurs, en répondant aux besoins des visiteurs, des professionnels, de l’environnement et des communautés d’accueil.» [ATD]
Ce modèle permet de faire prendre conscience des impacts de nos voyages sur ces 3 axes. Le saviez-vous ? Tous les 02 juin depuis 2007, la journée du tourisme responsable met en avant une thématique pour améliorer les pratiques touristiques : social, environnemental, économique, tous les sujets sont traités.
Le problème du surtourisme
Photo : phénomène de surtourisme.
Avec l'augmentation des touristes et des voyages en avion, certaines destinations se sont transformées. Certaines villes et sites naturels établissent même des quotas de visiteurs et demandent aujourd'hui une réservation en amont pour y accéder (Gorges du Verdon en France). Une véritable problématique pour les populations locales qui y vivent et pour la biodiversité qui se trouvent impactés négativement.
Choisir de voyager dans un département ou une région plus authentique et moins connu(e), c'est contribuer à réguler l'afflux de touristes et ainsi préserver la beauté de certains sites naturels. Le Cantal, la Lozère ou d'autres destinations en pleine nature offrent un refuge pour les voyageurs à la recherche de grands espaces et d'activités sportives. Partez à la découverte de petits villages pittoresques, de forêts verdoyantes ou encore de rivières cachées lors de votre prochain séjour à la campagne. Choisir de partir en basse saison, c'est aussi profiter de ces paysages sans les surexploiter.
Une alternative comme une autre pour changer de certaines stations balnéaires surpeuplées : déconnexion et authenticité garanties.
Un concept à ne pas confondre...
Tourisme responsable, durable, ou encore de proximité … Toutes ces dénominations n’ont pas le même sens. En 2024, ces concepts sont encore flous. En effet, 71% des Français voient vaguement voire pas du tout ce qu’est le tourisme durable [Baromètre Madeinvote 2024 sur le tourisme durable]. Les hébergements insolites ne sont pas toujours synonymes d'engagement écologique, c'est pourquoi il est utile de vérifier la démarche globale de l'hébergeur.
Le tourisme local ou de proximité : Si voyager dans sa région peut être une manière de réduire son impact carbone, les voyageurs choisissent parfois cette solution pour réduire leurs dépenses ou encore par intérêt pour le patrimoine local. Cette forme de tourisme n’est donc pas nécessairement éco-responsable.
Tourisme « vert » ou écotourisme est un « tourisme pratiqué en milieu naturel avec une visée éducative et un objectif de développement local. » [ATD]
Le tourisme durable implique le choix d’un hébergement et d'autres activités touristiques qui contribuent au développement économique local dans le respect des populations et de l'environnement.
Le Slow tourisme consacre les voyages lents, dont la volonté est de découvrir et d'apprécier la richesse des territoires. Il vient s'opposer au tourisme de masse qui "consomme" des destinations comme un simple "produit".
Le cyclotourisme fait partie du mouvement Slow tourisme tant il permet de voyager à son propre rythme tout respectant l'environnement. Grâce aux nombreuses pistes et voies cyclables aménagées en France, les voyageurs à vélo peuvent facilement découvrir le territoire.
Le tourisme régénératif va quant à lui plus loin et implique une démarche proactive lors de son séjour. L’idée est de contribuer à rendre ce lieu en meilleur état qu’à l’arrivée. Un concept intéressant quand on sait que la filière cherche généralement à limiter les impacts négatifs, sans forcément avoir une incidence positive.
À quoi sert un label de tourisme éco-responsable
Pour choisir un hébergement responsable, les labels écologiques et touristiques tels que l'Ecolabel Européen, Gîte Panda ou encore La Clef Verte garantissent le respect de certains critères environnementaux.
Gestion de l'énergie, de l'eau, gestion des espaces verts sans produits nocifs pour la biodiversité ou encore tri systématique des déchets, chaque label établit son propre cahier des charges et charte du tourisme basés sur des critères écologiques.
Des initiatives régionales de tourisme durable
Nos régions contribuent à faire changer les mentalités et à promouvoir le tourisme durable. Découvrez deux initiatives récentes qui incitent les voyageurs à choisir des transports doux.
L'Occitanie Rail Tour du Comité Régional du Tourisme et des Loisirs de l'Occitanie.
Grâce à un pass train, les voyageurs peuvent découvrir cette région à volonté : Mer Méditerranée, Pyrénées, Cévennes... Cette région parmi les plus grandes de France est un véritable terrain de jeu pour les amateurs de paysages uniques.
Le tarif bas carbone de Normandie tourisme
Première région à encourager les voyageurs à choisir les mobilités durables grâce à des réductions sur leurs activités, la Normandie crée un dispositif qui offre des remises d'au minimum 10% lors de la présentation d'un titre de voyage (train, car, bus) auprès de leurs partenaires.
Comment organiser un séjour durable ?
Alors comment réduire votre impact lors de votre séjour ? Partir à proximité, rester conscient des bonnes pratiques et agir (dans la mesure du possible) au quotidien. Vous pouvez vous aussi agir à votre échelle pour un tourisme plus responsable.
Le saviez-vous ? Pour limiter son impact environnemental lors de son voyage, le choix d'un hébergement n'est pas le seul critère à prendre en compte.
1. Choisir un transport doux, comme le train, le vélo ou même le covoiturage. Le transport représente une part importante de l'impact d'un voyage, près de 70%.
2. Réserver un hébergement éco-conçu et respectueux de l'environnement (gestion de l'énergie, isolation, matériaux durables, tri des déchets, etc.)
3. Choisir des activités respectueuses (non motorisées) de la faune et de la flore locale comme de la randonnée sur les sentiers balisés, des sorties en canoë-kayak ou encore des activités découvertes.
4. Soutenir l'économie locale à travers les producteurs et artisans (circuits courts, produits locaux). Une manière de découvrir autrement le patrimoine local et de profiter des particularités de chaque territoire.
Parfois, il est plus simple de faire confiance à un éco-label ou à un acteur du tourisme durable, tel que Naturabox, engagé depuis 2010 auprès d'hébergeurs et prestataires d'activités sélectionnés sur des critères écologiques.
La démarche Naturabox
Photo : Les Étangs de la Bassée
Un concept engagé
Naturabox est membre de l'association Acteurs du tourisme durable (ATD). Elle s’engage depuis 2010 à proposer des séjours et activités responsables aux voyageurs. Pour cela, elle soutient et valorise des partenaires investis dans une démarche engagée. Naturabox s'engage aussi pour la protection de l'environnement à travers le mouvement 1% for the Planet qui contribue à financer des projets de préservation des espaces naturels (reforestation, nettoyage des océans, etc.)
Une sélection de partenaires éco-responsables
Une quarantaine de critères écologiques servent à sélectionner des hébergeurs et prestataires d'activités engagés dans une démarche écologique. Inspirés de référentiels de labels de tourisme durable, ces critères intègrent la gestion de l’énergie, la gestion des déchets, l’approvisionnement local ou encore la gestion raisonnée des espaces verts. Ils cherchent aussi à sensibiliser les voyageurs sur des écogestes simples et efficaces.
Certains partenaires bénéficient d’une labellisation Clef verte, Écolabel Européen, Gîte Panda ou encore Éco-gîte, en fonction de leur typologie d’hébergement. Cependant, la plupart d’entre eux s’engage dans une démarche au quotidien.
Un partenariat éthique et juste
Naturabox fait preuve de flexibilité et d’écoute dans ses relations avec ses partenaires. Dans une démarche éthique, l’entreprise fait évoluer sa politique pour garantir un partenariat juste pour les deux parties. À taille humaine, l’équipe Naturabox collabore étroitement avec ses partenaires.
Photo : Sandrine Piotelat, P'tiot Utau.
Découvrez les témoignages d'hébergeurs ou de prestataires engagés sur le NaturaBlog : l'histoire de leur projet, engagements écologiques, concept de l'établissement ou encore des particularités de la région sont à retrouver dans les prochains articles du blog.
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